En raison de l’importance de son impact sur le positionnement d’un site dans les moteurs de recherche, l’optimisation du référencement naturel constitue
la préoccupation majeure, parfois quasi obsessionnelle, des spécialistes du web marketing.
La concurrence exacerbée qui se développe sur le web, impose aux propriétaires de sites, soucieux d’y renforcer leur visibilité et d’en accroître le trafic, de recourir aux bonnes techniques et aux stratégies efficaces en matière de référencement.
Mais quels sont donc les facteurs pris en compte par les moteurs de recherche pour évaluer les pages et leur attribuer un « score de pertinence » élevé,
gage d’un « bon classement » positionnant le site en 1ière ou, à défaut, en 2ième page, sur les moteurs de recherche ?
« Les mots-clés ! », pensez-vous probablement ?
Certes, les techniques SEO ont une place importance dans l’obtention d’un « bon » classement, mais Google prend en compte bien d’autres facteurs pour élaborer son ranking.
En fait, si les keywords permettent au moteur de recherche de bien comprendre le sujet d’une page web, ils ne sont que la base d’un processus d’évaluation beaucoup plus complexe.
Découvrons en quoi et pourquoi l’expérience utilisateur et la qualité du contenu rédactionnel sont des facteurs au moins aussi importants que l’optimisation SEO au sens strict.
CRITÈRE #1 : LES INTERACTIONS DE VOS VISITEURS
Au-delà de l’objectif primaire consistant à attirer les internautes, la majorité des sites web ambitionne également d’autres buts, visant notamment à leur faire accomplir au final, un certain nombre d’actions : acte d’achat de biens ou de services, d’adhésion, de souscription, de téléchargement, etc.
Ils incitent également le visiteur à explorer l’ensemble des pages du site. Idéalement, toute page web bien conçue devra contenir :
- Des liens internes pertinents, qui orientent le visiteur vers des contenus riches d’information,
- Des call-to-action , liens destinés à faire avancer le visiteur dans le tunnel de conversion, en le conduisant, par exemple, sur un formulaire dans la perspective de conclure la visite par un acte d’achat, de souscription, d’adhésion, etc.
Ici, Google cherchera à apprécier le degré d’activation de ces liens par les internautes. Si une majorité des visiteurs procède à des interactions sur la page en question, Google conclura à sa pertinence et ses algorithmes amélioreront automatiquement le positionnement du site.
CRITÈRE #2 : LES LIENS EXTERNES
Nous venons d’évoquer le rôle et l’importance de la présence des liens internes à travers les interactions engendrées. Leur nombre est également un facteur favorablement apprécié par Google.
Mais les liens externes (en provenance d’autres sites) ont un pouvoir SEO encore plus grand. Obtenir des backlinks de qualité n’est toutefois pas une mince affaire : votre page doit être assez qualitative et assez connue pour que des sites extérieurs acceptent de vous désigner comme source.
Il est important d’insister sur la qualité du lien : un backlink en provenance d’un site ayant mauvaise réputation ne vous sera pas d’une grande aide. Au contraire ! Donc prudence dans ce domaine.
CRITÈRE #3 : LE TRAFIC
Le trafic est un facteur important pour le référencement naturel et … le référencement est indispensable pour capter du trafic. Le SEO apparaît donc comme un cercle vertueux qui s’auto alimente.
Une page qui gagne du trafic va donner un signal positif à Google, qui va augmenter son ranking dans les résultats de recherche pour le ou les mots-clés visés.
En devenant plus visible dans les SERP, la page web va mécaniquement gagner du trafic, et ainsi de suite…
Cela souligne, une fois de plus, que l’optimisation SEO intrinsèque de la page web n’est souvent pas suffisante pour parvenir à un référencement optimal.
Les faits mettent en évidence que pour espérer obtenir un bon référencement d’un contenu web, il est important de booster son trafic lors de son lancement :
- Grâce au social media marketing ;
- En recourant à l’emailing ;
- Ou par tout autre moyen que vous pourriez inventer… Et là, à chacun sa recette…
CRITÈRE #4 : LE TEMPS PASSÉ SUR LA PAGE
Autre indice fort pour Google : le temps moyen passé sur la page par les internautes.
On peut schématiser le raisonnement en disant simplement que l’intérêt supposé d’un site se déduit du temps consacré à sa visite.
Le temps passé sur le site par l’internaute est par ailleurs « conjugué » au « taux de rebond » par les moteurs pour en mesurer plus finement son appréciation par l’internaute.
Ainsi, un visiteur qui passe beaucoup de temps sur une page mais qui sort immédiatement du site donne un bien moins bon signal qu’un utilisateur qui
passe un temps plus réduit sur une page mais qui poursuit sa navigation sur l’ensemble du site (grâce par exemple, aux liens internes).
CRITÈRE #5 : LE TAUX DE REBOND : CRITÈRE D’ÉVALUATION ?
La mesure des interactions s’apprécie avec celle d’un autre indicateur : le taux de rebond.
Qu’est ce que le taux de rebond ?
Lorsqu’un internaute effectue une recherche sur le web et clique sur un résultat, il n’a que deux possibilités :
- poursuivre sa navigation sur ce site ou
- le quitter, en fermant son onglet ou en revenant vers les résultats de la recherche.
La seconde action constitue un « rebond ».
Le taux de rebond représente donc le pourcentage des utilisateurs quittant une page web d’un site sans en avoir consulté d’autres.
Le taux de rebond varie assez fortement d'un secteur à l'autre et d'un site à l'autre. Pour en donner un ordre d’idée, disons qu’il se situe, en moyenne, entre 40 % et 60 %, et présente parfois des taux supérieurs à 70 %. Ce taux doit cependant être analysé avec recul et prudence.
Si un taux de rebond élevé est la norme pour certains sites d'information (dictionnaires, recherche de définition, annuaires, blogs), indiquant ainsi que l’internaute a trouvé immédiatement l’information recherchée, il peut, a contrario, être un révélateur de l'insatisfaction des internautes par rapport au site consulté, cette insatisfaction pouvant être imputée à un mauvais ciblage, à un contenu de piètre qualité, à une mise en page confuse, à une présentation
peu conviviale, à un temps de chargement trop long ou encore, à une absence totale de Call to action.
Un taux de rebond élevé constitue généralement un mauvais signe pour les sites marchands qui, en toute logique doivent inciter et conduire l’internaute à l'action : poursuite de la visite, consultation des produits ou services proposés, demande de renseignements, passation de commande, etc.
Il est admis qu'un taux de rebond inférieur à 30 % est un bon taux, alors qu’un taux supérieur à 50 % doit alerter.
Bien sur il est nécessaire d’intégrer les résultats d’analyse comparative avec des sites similaires à l'aide de Google Analytics" pour aboutir à une conclusion appropriée.
Le taux de rebond est un facteur analysé et largement pris en compte par les moteurs de recherche, notamment par Google. Ils voient en lui un excellent indicateur du degré de pertinence du lien entre le mot clé envoyé et le site sur lequel l'internaute navigue : si l'internaute juge pertinente l'association du site avec le mot clé, sa consultation sera, en toute logique, plus longue et le ranking du site s’en trouvera sensiblement amélioré.